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Le traitement fiscal du quotient conjugal diffère de celui du quotient familial. En effet, depuis 1982, le bénéfice du quotient familial est plafonné dans un souci d’équité verticale (Glaude 1991). Il ne peut excéder un certain montant par demi-part fiscale, fixé à 1 759 euros en 2024. En revanche, le bénéfice du quotient conjugal n’est pas soumis à plafonnement. Sans remettre en cause le principe du quotient conjugal, il est possible d’en aligner le fonctionnement sur celui du quotient familial. Ainsi, en conservant les deux parts fiscales attribuées aux couples mariés ou pacsés au titre du quotient conjugal, le bénéfice de ce dernier pourrait être plafonné à 3 518 euros (soit deux fois 1 759 euros).
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LES PUBLICATIONS
Working Paper | janvier 2025
Measuring the child penalty early in a career The role of education for different cohorts
Stephen Bazen, Xavier Joutard, Hélène Périvier
There is a large literature on the existence of a child penalty on labour incomes for mothers after the birth of a child, whereas there is little discernible effect on fathers’incomes. Some
studies even find that fathers benefit from a premium. Using an event study approach, we measure the penalty due to the birth of a first child for cohorts of young adults after leaving the educational system in France. We measure the child penalty in terms of monthly earnings, the employment rate, working hours, hourly earnings, and other labour market outcomes. We assess the role plaid the level of education for different cohorts leaving full-time education in 1998, 2004 and 2010. We find evidence of a significant child penalty for mothers: 22% in monthly earnings overall, rising to 37% for those with secondary education level. For the 2010 cohort, we observe the same level of absolute child penalties for mothers, whereas relatively to fathers, the penalty has narrowed. This is mainly due to a decrease in monthly earnings, and more precisely in employment rate of fathers before and after the birth of the child in the aftermath of the 2008 crisis.
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