Département Analyse et Prévision (Équipe France)
Depuis le mois de juin 2015, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A inscrits à Pôle Emploi oscille d’un mois sur l’autre entre hausse et baisse. Cette forte volatilité, qui reflète un marché du travail atone dans lequel les créations d’emplois ne sont pas suffisantes pour faire baisser durablement le chômage, est directement liée à une croissance molle de l’économie française. Ainsi, après un mois de novembre 2015 relativement favorable (-15 000 DEFM en catégorie A), le mois de décembre a vu à nouveau une hausse du nombre de chômeurs (+15 800), venant annuler la baisse du mois précédent. En outre, pour la première fois depuis le mois de mai 2015, toutes les catégories d’âge ont vu, en décembre, leur nombre de DEFM en catégorie A augmenter.
Au final, pour la huitième année consécutive, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle Emploi a augmenté en France métropolitaine. Avec le retour d’une croissance plus élevée, cette hausse est néanmoins plus faible que les années précédentes : +90 000 personnes en 2015 contre +200 000 en moyenne entre 2011 et 2014. Cette augmentation a touché massivement les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (+69 000 en 2015), tandis que les inscrits de moins de 25 ans sont en retrait (-22 000 en 2015).
La montée en charge des réformes de retraite successives (2003, 2010), couplées à la suppression des dispenses de recherche d’emploi pour les séniors, a conduit à un allongement de la durée d’activité et à un recul de l’âge légal de départ à la retraite. Dans un contexte de faible croissance, la hausse du taux d’emploi des séniors a été insuffisante pour absorber la dynamique de population active de cette classe d’âge, avec pour conséquence une hausse du chômage des plus de 50 ans.
En revanche, la diminution du nombre de jeunes au chômage résulte de deux facteurs principaux. Premièrement les politiques de l’emploi développées depuis 2013 ciblent particulièrement les jeunes avec la mise en place des emplois d’avenir. Deuxièmement, les faibles créations d’emplois observées dans le secteur marchand se font principalement sous la forme d’emplois temporaires (CDD, intérim), type d’emploi dans lequel les jeunes sont particulièrement représentés (34,2 % des jeunes en emploi sont en CDD ou en intérim contre 8,4 % des autres catégories d’âge). Cette évolution peut être rapprochée de l’augmentation observée en catégories B et C (+170 000 en 2015 contre 97 000 en moyenne entre 2011 et 2014). Ainsi, si des reprises d’emploi ont bien eu lieu, elles n’ont pas entraîné de sorties du chômage tel que mesuré par Pôle Emploi, n’enrayant ainsi pas la hausse continue du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (+9,5% en an).
L’année 2015 n’aura donc pas été celle de l’inversion de la courbe du chômage. Rappelons qu’il faut un taux de croissance du PIB supérieur à 1,4% pour que les créations d’emplois permettent d’entamer une baisse du chômage, et seul un retour prolongé de la croissance au-delà de ce seuil serait à même d’enclencher une baisse durable des inscrits à Pôle emploi en catégorie A.
C’est une excellente nouvelle, espérons que nous persistions dans cette voie et que le chômage explose au plus vite. S’il devait y avoir inversion de la courbe, cela induirait un espoir de voir reculer le chômage. Et donc retarderait la transition sociétale inéluctable qui peine à se produire en raison des résistances sociales, source de notre morosité économique.
La transition sociétale, c’est beau, c’est grand, c’est positif. Une économie débarrassée du travail où l’homme occupe enfin la place qui lui revient naturellement de droit, pour laquelle il a été spécifiquement conçu, l’échelon suivant de notre évolution.
La première révolution industrielle de la vapeur a fait du paysan fruste un ouvrier inculte. La seconde révolution industrielle, de l’électricité et du pétrole, a fait de cet paysan fruste devenu ouvrier un citoyen en lui permettant d’accéder à l’éducation, la santé, la démocratie, l’autonomie, la culture.
…La troisième révolution industrielle du numérique fera de ce paysan fruste devenu ouvrier inculte devenu citoyen un acteur du développement sociétal dans une économie plus contributive reposant sur l’intelligence collective. Une nouvelle croissance fondée sur de nouvelles bases, plus démocratiques, plus écologiques, qui inverseront les conséquences catastrophiques de l’anthropie du XXème siècle en exploitant l’innovation contenue dans le capital cognitif que les masses représenteront une fois organisées autour d’un objectif consensuel macro socio-économique.
La société repose sur un précepte fondamental unique : au fond, tout le monde veut la même chose ! Et là, enfin, après des millénaires de civilisation, c’est possible.
http://transition-societale.thierrycurty.fr
Dans son analyse du 27 01 2016 L’OFCE nous dit
« Un marché du travail atone dans lequel les créations d’emplois ne sont pas suffisantes pour faire baisser durablement le chômage, est directement lié à une croissance molle de l’économie française »
Ne faudrait-il pas s’attendre à plus de rigueur de la part de l’Office Français de Conjoncture Economique :
Ne devrions-nous pas voir ce dernier nous écrire ses analyses avec plus de réalismes :
Un marché du travail atone parce que les créations d’emplois ne sont pas suffisantes pour faire baiser durablement le chômage et ne permettent pas de constater une croissance.
Si nous constatons une croissance molle en même temps qu’une augmentation du chômage c’est que ….. et là : la conjoncture de cette observation brille par son absence.
Il est à se demander ci l’OFCE ne manque pas là à sa mission qui devrais permettre de nous éclairer pour dénicher les causses des choses afin les éradiquer et non considérer que les effets sur un thermomètre (la croissance) sont des causes ?
Prendre des effets pour des causes, vouloir agir sur les effets et non le cause : ne faut-il pas voir là, une cause de ne nos impuissance à trouver une éradication des causes ?
Pour commencer ne faut-il pas : ne plus voir, L’OFCE nous écrire :
« L’année 2015 n’aura donc pas été celle de l’inversion de la courbe du chômage. Rappelons qu’IL FAUT UN TAUX DE CROISSANCE il faut un taux de croissance du PIB supérieur à 1,4% POUR que les créations d’emplois permettent d’ENTAMER UNE BAISSE DU CHÔMAGE, et seul un retour prolongé de la croissance au-delà de ce seuil serait à même d’ENCLENCHER une baisse durable des inscrits à Pôle emploi en catégorie A. » ?
La réalité devrait nous crever les yeux :
L’EFFET c’est la création de chômage
La CAUSSE l’absence de création d’emploi.
Le REMEDE permettre des entreprenants à se faire rencontrer des producteurs et des consommateurs qui s’entendent sur la chose et le prix, dans la nation ou hors nation.
S’entendre sur la chose est aisé ; sur le prix c’est autre chose quand le modèle de construction du prix diffère entre deux nations.
N’existerait-il pas un moyen de construire le prix des choses quand les choses circulent d’une nation à l’autre sans qu’il soit influencé par le modèle sociétal des nations souveraines chez elles ?
N’existerait-il pas un moyen de construire le prix des choses, applicable que dans une nation souveraine ; lequel prix prendrait en compte le mode sociétal de cette nation souveraine chez elle ?
OUI ça existe : C’est le premier concept de l’ECONOMIE RATIONNELLE celui où existent : les valeurs et la monnaie dites de Circulation (entre nation) et les valeurs ou la monnaie dites de partage (dans une nation).
Voir commentaire dans ce blog de l’OFCE intitulé RESTRUCTURER la CSG et la PRIME d’ACTIVITE du 21 janvier 2016
Mais ici ne s’agissant pas de conjoncturel mais de réparer une faute structurelle : l’OFCE ou les citoyens qui ont en charge d’informer les autres citoyens, veulent-ils intervenir pour mettre de l’ordre dans l’erreur de la construction du prix des choses ?
Unci TOÏ- YEN